Bandar-manché, bateau de charge de Cochin, côte de Malabar Bandar-manché, bateau de charge de Cochin, côte de Malabar

Des pirogues de formes variées, mues à l’aviron, à la pagaie ou à la voile, longues 6 à 15 mètres, servaient au chargement et au déchargement des gros caboteurs ne pouvant entrer dans la rivière de Cochin. Pâris a admiré leur vitesse, leur solidité et leur légèreté, ainsi que leur capacité de résistance aux chocs et au soleil. Cette maquette représente l’une de ces pirogues. Son gouvernail est manquant.

Des pirogues de formes variées, mues à l’aviron, à la pagaie ou à la voile, longues 6 à 15 mètres, servaient au chargement et au déchargement des gros caboteurs ne pouvant entrer dans la rivière de Cochin. Pâris a admiré leur vitesse, leur solidité et leur légèreté, ainsi que leur capacité de résistance aux chocs et au soleil. Cette maquette représente l’une de ces pirogues. Son gouvernail est manquant.

Bateau plat de Calicut, côte de Malabar Bateau plat de Calicut, côte de Malabar

Ce type de bateau à fond plat, formé de trois planches cousues entre elles, était utilisé dans la région de Calicut pour le chargement et le déchargement des caboteurs de commerce. Il était propulsé à l’aide de perches.

Ce type de bateau à fond plat, formé de trois planches cousues entre elles, était utilisé dans la région de Calicut pour le chargement et le déchargement des caboteurs de commerce. Il était propulsé à l’aide de perches.

Bateau-serpent du sultan de Travancore, côte de Malabar Bateau-serpent du sultan de Travancore, côte de Malabar

Les bateaux-serpents sont des pirogues à fort coefficient d’allongement. De tels bateaux sont encore utilisés de nos jours lors de régates. Mus à la pagaie par un équipage nombreux, ils sont très rapides et volent littéralement sur l’eau « en se tordant comme un serpent », d’où leur nom. A l’époque de Pâris, ils servaient aux déplacements sur les eaux intérieures et étaient dans ce cas munis d’une petite cabine. Cette maquette représente le bateau d’apparat du souverain local.

Les bateaux-serpents sont des pirogues à fort coefficient d’allongement. De tels bateaux sont encore utilisés de nos jours lors de régates. Mus à la pagaie par un équipage nombreux, ils sont très rapides et volent littéralement sur l’eau « en se tordant comme un serpent », d’où leur nom. A l’époque de Pâris, ils servaient aux déplacements sur les eaux intérieures et étaient dans ce cas munis d’une petite cabine. Cette maquette représente le bateau d’apparat du souverain local.

Bateau-soulier de Coringui, côte de Golconde Bateau-soulier de Coringui, côte de Golconde

Ce type de bateau à fond plat, propulsé essentiellement à la perche et utilisé en eaux calmes pour pêcher les coquillages dans les estuaires des rivières Godavari et Krishna, est toujours en usage actuellement. Il est nommé bateau-soulier (shoe-dhôni) en raison de sa forme. Des familles de pêcheurs vivent à bord et pêchent des coquillages pendant huit mois de l’année. Ils vivent dans des villages à l’intérieur des terres le reste du temps.

Ce type de bateau à fond plat, propulsé essentiellement à la perche et utilisé en eaux calmes pour pêcher les coquillages dans les estuaires des rivières Godavari et Krishna, est toujours en usage actuellement. Il est nommé bateau-soulier (shoe-dhôni) en raison de sa forme. Des familles de pêcheurs vivent à bord et pêchent des coquillages pendant huit mois de l’année. Ils vivent dans des villages à l’intérieur des terres le reste du temps.

Bateau double de Colombo, Ceylan Bateau double de Colombo, Ceylan

Ces bateaux formés de deux pirogues monoxyles réunies entre elles et supportant une cabane couverte en feuilles de latanier servaient aussi bien d’habitations flottantes que de moyens de transport.

Ces bateaux formés de deux pirogues monoxyles réunies entre elles et supportant une cabane couverte en feuilles de latanier servaient aussi bien d’habitations flottantes que de moyens de transport.

Caboteur de la côte de Coromandel Caboteur de la côte de Coromandel

Les caboteurs en usage sur la côte de Coromandel (dhôni en tamil) étaient très variés au XIXe siècle. Parfois membrés, bordés et cloués, parfois simplement cousus, leurs dimensions étaient très variables. Pâris a fait remarquer combien ils manquaient de stabilité, en raison de leurs fonds plats. Ce type de bateau de transport à voile a totalement disparu.

Les caboteurs en usage sur la côte de Coromandel (dhôni en tamil) étaient très variés au XIXe siècle. Parfois membrés, bordés et cloués, parfois simplement cousus, leurs dimensions étaient très variables. Pâris a fait remarquer combien ils manquaient de stabilité, en raison de leurs fonds plats. Ce type de bateau de transport à voile a totalement disparu.

Catimaron de la côte de Coromandel Catimaron de la côte de Coromandel

Construits en madriers d’un bois léger assemblés par des cordages au moment du besoin, ces radeaux sont toujours utilisés par de nombreux pêcheurs de la côte de Coromandel.

« […] lorsqu’ils veulent sortir de la barre, ils se dressent à chaque lame, en levant les bras pour présenter moins de surface et ne pas être emportés : quand la vague est passée, ils se rasseyent, pagayent de nouveau et continuent ainsi jusqu’à ce qu’ils soient au large. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Construits en madriers d’un bois léger assemblés par des cordages au moment du besoin, ces radeaux sont toujours utilisés par de nombreux pêcheurs de la côte de Coromandel.

« […] lorsqu’ils veulent sortir de la barre, ils se dressent à chaque lame, en levant les bras pour présenter moins de surface et ne pas être emportés : quand la vague est passée, ils se rasseyent, pagayent de nouveau et continuent ainsi jusqu’à ce qu’ils soient au large. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Masula, ou chelingue de Pondichéry, côte de Coromandel Masula, ou chelingue de Pondichéry, côte de Coromandel

Les masula ont des formes élevées sur l’eau, et naviguent assez mal, mais elles sont parfaitement adaptées à leur environnement. Du fait de la grande souplesse de leurs assemblages cousus en fibre de coco, elles peuvent passer la barre sans dommage. De plus, leur fond plat permet un échouage facile. À l’époque de Pâris, en l’absence de port, les masula transportaient les passagers à terre depuis les navires stationnés au large. Les pêcheurs les utilisent encore de nos jours pour la pêche à la seine.

« Il faut qu’elle soit légère pour être aisément soulevée et pouvoir monter aisément sur la crête des lames les plus vives ; haute pour que l’eau y embarque moins ; plate, afin de ne pas chavirer lorsque la mer se retire et l’abandonne sur la plage ; enfin très élastique pour ne pas être brisée par les chocs violents qu’elle éprouve, et dont un seul démembrerait un canot européen. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Les masula ont des formes élevées sur l’eau, et naviguent assez mal, mais elles sont parfaitement adaptées à leur environnement. Du fait de la grande souplesse de leurs assemblages cousus en fibre de coco, elles peuvent passer la barre sans dommage. De plus, leur fond plat permet un échouage facile. À l’époque de Pâris, en l’absence de port, les masula transportaient les passagers à terre depuis les navires stationnés au large. Les pêcheurs les utilisent encore de nos jours pour la pêche à la seine.

« Il faut qu’elle soit légère pour être aisément soulevée et pouvoir monter aisément sur la crête des lames les plus vives ; haute pour que l’eau y embarque moins ; plate, afin de ne pas chavirer lorsque la mer se retire et l’abandonne sur la plage ; enfin très élastique pour ne pas être brisée par les chocs violents qu’elle éprouve, et dont un seul démembrerait un canot européen. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Dhacca-pulwar, bateau de passage et de transport du Bengale Dhacca-pulwar, bateau de passage et de transport du Bengale

Ces petits bateaux fluviaux, construits à franc-bord et ne possédant pas de quille, étaient rapides et maniables. Ils pouvaient être utilisés comme bateaux de service pour les « pinnaces » transportant les voyageurs européens sur le Gange entre Calcutta et Bénarès.

Ces petits bateaux fluviaux, construits à franc-bord et ne possédant pas de quille, étaient rapides et maniables. Ils pouvaient être utilisés comme bateaux de service pour les « pinnaces » transportant les voyageurs européens sur le Gange entre Calcutta et Bénarès.

Dhôni, caboteur de la côte de Coromandel Dhôni, caboteur de la côte de Coromandel

Les caboteurs en usage sur la côte de Coromandel (dhôni en tamil) étaient très variés au XIXe siècle. Parfois membrés, bordés et cloués, parfois simplement cousus, leurs dimensions étaient très variables. Pâris a fait remarquer combien ils manquaient de stabilité, en raison de leurs fonds plats. Ce type de bateau de transport à voile a totalement disparu.

Les caboteurs en usage sur la côte de Coromandel (dhôni en tamil) étaient très variés au XIXe siècle. Parfois membrés, bordés et cloués, parfois simplement cousus, leurs dimensions étaient très variables. Pâris a fait remarquer combien ils manquaient de stabilité, en raison de leurs fonds plats. Ce type de bateau de transport à voile a totalement disparu.

Madel Paroowa, pirogue cousue de Ceylan Madel Paroowa, pirogue cousue de Ceylan

Cette pirogue de pêche à la seine est adaptée à l’échouage sur les plages du fait de son faible tirant d’eau et de son fond plat. Ce type de pirogue entièrement cousu est encore utilisé de nos jours au Sri Lanka pour la pêche ou pour le transport sur les rivières.

Cette pirogue de pêche à la seine est adaptée à l’échouage sur les plages du fait de son faible tirant d’eau et de son fond plat. Ce type de pirogue entièrement cousu est encore utilisé de nos jours au Sri Lanka pour la pêche ou pour le transport sur les rivières.

Pamban-manché, pirogue de voyage des lacs de Cochin, côte de Malabar Pamban-manché, pirogue de voyage des lacs de Cochin, côte de Malabar

Muni d’une petite cabine, ce bateau-serpent servait au transport de passagers.

Muni d’une petite cabine, ce bateau-serpent servait au transport de passagers.

Pamban-manché des lacs qui avoisinent Cochin Pamban-manché des lacs qui avoisinent Cochin

Les bateaux-serpents sont des pirogues à fort coefficient d’allongement. De tels bateaux sont encore utilisés de nos jours lors de régates. Mus à la pagaie par un équipage nombreux, ils sont très rapides et volent littéralement sur l’eau « en se tordant comme un serpent », d’où leur nom. A l’époque de Pâris, ils servaient aux déplacements sur les eaux intérieures et étaient dans ce cas munis d’une petite cabine. Cette maquette représente le bateau d’apparat du souverain local.

Les bateaux-serpents sont des pirogues à fort coefficient d’allongement. De tels bateaux sont encore utilisés de nos jours lors de régates. Mus à la pagaie par un équipage nombreux, ils sont très rapides et volent littéralement sur l’eau « en se tordant comme un serpent », d’où leur nom. A l’époque de Pâris, ils servaient aux déplacements sur les eaux intérieures et étaient dans ce cas munis d’une petite cabine. Cette maquette représente le bateau d’apparat du souverain local.

Patamar de la région de Bombay Patamar de la région de Bombay

Intégralement construits en teck, les patamars sont à l’époque de Pâris les navires privilégiés des marchands de Bombay qui les emploient pour exporter du sel et rapporter du riz, de l’amande de coco, de l’huile, des bois de construction, du poivre et d’autres produits de la côte. Pâris les qualifie de « meilleurs navires de l’Inde » en raison de leur vélocité et de leurs capacités de transport. Ils sont munis d’une quille courbe qui facilite leur échouage.

Intégralement construits en teck, les patamars sont à l’époque de Pâris les navires privilégiés des marchands de Bombay qui les emploient pour exporter du sel et rapporter du riz, de l’amande de coco, de l’huile, des bois de construction, du poivre et d’autres produits de la côte. Pâris les qualifie de « meilleurs navires de l’Inde » en raison de leur vélocité et de leurs capacités de transport. Ils sont munis d’une quille courbe qui facilite leur échouage.

Patilé, bateau du Bengale Patilé, bateau du Bengale

Les patile, propulsés à la voile et à la perche et munis d’un grand gouvernail latéral triangulaire, étaient les plus grands bateaux de transport de marchandises du Gange. Ils servaient à acheminer les produits du Haut Bengale vers Calcutta. La maquette représente un patile construit à clin avec utilisation de chevilles de bois. Ce type de construction à clin se rencontrait dans tout le Bengale ; il est encore observé au Bangladesh de nos jours.

Les patile, propulsés à la voile et à la perche et munis d’un grand gouvernail latéral triangulaire, étaient les plus grands bateaux de transport de marchandises du Gange. Ils servaient à acheminer les produits du Haut Bengale vers Calcutta. La maquette représente un patile construit à clin avec utilisation de chevilles de bois. Ce type de construction à clin se rencontrait dans tout le Bengale ; il est encore observé au Bangladesh de nos jours.

Petite pirogue de pêche de Goa, côte de Malabar Petite pirogue de pêche de Goa, côte de Malabar

Ce type de pirogue monoxyle rehaussée par des fargues (planches latérales) cousues, stabilisée par un petit balancier unique, mesurait de 5 à 14 mètres de long. Ces pirogues étaient utilisées par les pêcheurs de la baie de Goa pendant la mousson de nord-est (octobre à avril) « la mer étant alors aussi tranquille qu’elle se montre agitée dans la saison opposée », selon les termes de Pâris.

Ce type de pirogue monoxyle rehaussée par des fargues (planches latérales) cousues, stabilisée par un petit balancier unique, mesurait de 5 à 14 mètres de long. Ces pirogues étaient utilisées par les pêcheurs de la baie de Goa pendant la mousson de nord-est (octobre à avril) « la mer étant alors aussi tranquille qu’elle se montre agitée dans la saison opposée », selon les termes de Pâris.

Pinnace, navire de voyageurs sur le Gange Pinnace, navire de voyageurs sur le Gange

La quatrième région abordée par Pâris correspond à l’Etat indien actuel du Bengale occidental. Pâris décrit Calcutta, à l’époque capitale administrative et économique de l’Inde Britannique, et l’activités commerciale intense qui règne sur le Gange où naviguent pirogues et plus gros bateaux de transport. Mot anglais, pinnaces désignait aux XVIIe et XVIIIe, un navire gréé en trois mâts carrés.

« Parmi les navires destinés à l’usage des Européens, le plus grand est la pinnace, bâtiment plat à formes fines vers les extrémités, mâté en brick ou en goélette. Sa construction, soignée et légère, ressemble à la nôtre ; la plus grande partie de l’intérieur, consacrée au logement des passagers, est distribuée en vastes chambres meublées avec luxe et bien aérées. [...] Tout, à bord, est disposé pour le bien-être des passagers [...] et d’autres bateaux portent les provisions et les domestiques. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

La quatrième région abordée par Pâris correspond à l’Etat indien actuel du Bengale occidental. Pâris décrit Calcutta, à l’époque capitale administrative et économique de l’Inde Britannique, et l’activités commerciale intense qui règne sur le Gange où naviguent pirogues et plus gros bateaux de transport. Mot anglais, pinnaces désignait aux XVIIe et XVIIIe, un navire gréé en trois mâts carrés.

« Parmi les navires destinés à l’usage des Européens, le plus grand est la pinnace, bâtiment plat à formes fines vers les extrémités, mâté en brick ou en goélette. Sa construction, soignée et légère, ressemble à la nôtre ; la plus grande partie de l’intérieur, consacrée au logement des passagers, est distribuée en vastes chambres meublées avec luxe et bien aérées. [...] Tout, à bord, est disposé pour le bien-être des passagers [...] et d’autres bateaux portent les provisions et les domestiques. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Pirogue du Bengale Pirogue du Bengale

Cette maquette est un exemple des innombrables bateaux en bois qui menaient sur le Gange une incessante activité de transport de personnes ou de matériaux, dans les gandes villes comme Calcutta et Bénarès. Ces pirogues formées d’une seule pièce de bois, étaient munies de toits en nattes de lanières de rotin très serrées, et étaient en partie pontés. Beaucoup de bateaux en bois sont encore utilisés de nos jours sur le Gange.

Cette maquette est un exemple des innombrables bateaux en bois qui menaient sur le Gange une incessante activité de transport de personnes ou de matériaux, dans les gandes villes comme Calcutta et Bénarès. Ces pirogues formées d’une seule pièce de bois, étaient munies de toits en nattes de lanières de rotin très serrées, et étaient en partie pontés. Beaucoup de bateaux en bois sont encore utilisés de nos jours sur le Gange.

Pirogue des marécages de l’embouchure du Gange Pirogue des marécages de l’embouchure du Gange

Ce type de pirogue cousue était utilisé dans le delta du Gange, insalubre et marécageux par des populations vivant très pauvrement de l’exploitation du sel. Le système de ligatures verticales des bordés est représenté avec exactitude sur la maquette. Ces ligatures enserrent un bourrelet de fibres qui assure l’étanchéité des joints.

Ce type de pirogue cousue était utilisé dans le delta du Gange, insalubre et marécageux par des populations vivant très pauvrement de l’exploitation du sel. Le système de ligatures verticales des bordés est représenté avec exactitude sur la maquette. Ces ligatures enserrent un bourrelet de fibres qui assure l’étanchéité des joints.