Pour la région de la mer Rouge, Pâris n’avait documenté en 1838 que ce modeste petit bateau de pêche observé à Moka. C’est grâce à l’un de ses correspondants, C. Lemasson, ingénieur du canal de Suez, qu’il publie en 1882 deux plans que ce dernier lui a transmis en 1879 : celui de l’un des boutres de pêche et de transport le plus caractéristique de cette zone, le sanbuq, ainsi que celui du khatira, bateau très proche mais plus petit.
« Ces pirogues sont membrées à l’européenne. Les bordages sont grossièrement joints, mal calfatés et rarement peints. L’on comprend difficilement comment le bateau peut suivre sa route sans gouvernail. Les Arabes n’y parviennent qu’en se groupant près du mât. C’est en changeant par la position de leur poids la différence du tirant d’eau, qu’ils se dirigent. Ils peuvent ainsi naviguer avec des vents qui rendraient imprudent l’usage des canots européens. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)
Pour la région de la mer Rouge, Pâris n’avait documenté en 1838 que ce modeste petit bateau de pêche observé à Moka. C’est grâce à l’un de ses correspondants, C. Lemasson, ingénieur du canal de Suez, qu’il publie en 1882 deux plans que ce dernier lui a transmis en 1879 : celui de l’un des boutres de pêche et de transport le plus caractéristique de cette zone, le sanbuq, ainsi que celui du khatira, bateau très proche mais plus petit.
« Ces pirogues sont membrées à l’européenne. Les bordages sont grossièrement joints, mal calfatés et rarement peints. L’on comprend difficilement comment le bateau peut suivre sa route sans gouvernail. Les Arabes n’y parviennent qu’en se groupant près du mât. C’est en changeant par la position de leur poids la différence du tirant d’eau, qu’ils se dirigent. Ils peuvent ainsi naviguer avec des vents qui rendraient imprudent l’usage des canots européens. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)