Cette pirogue marchait indifféremment à la voile ou à la pagaie. Celle que Pâris a documentée en 1839 ne présentait pas la voile hawaiienne traditionnelle, mais une voile européenne à livarde. Elle possédait néanmoins un balancier caractéristique d’Hawaii, dont le flotteur était largement arqué et relevé aux deux extrémités, ce qui entraînait une plus grande souplesse de marche qu’avec un flotteur droit.
« Le capitaine Cook rend une justice méritée au balancier des îles Hawaï, où l’on a compris qu’en lui donnant une courbure assez prononcée on établissait une espèce de compensation dans ses effets, puisque, n’enfonçant dans l’eau ou ne sortant que progressivement, il ne pèse ni ne résiste brusquement comme un balancier droit ; c’est aussi le seul pays où cet effet ait été un peu augmenté en faisant le balancier étroit au lieu de le faire rond. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)
Cette pirogue marchait indifféremment à la voile ou à la pagaie. Celle que Pâris a documentée en 1839 ne présentait pas la voile hawaiienne traditionnelle, mais une voile européenne à livarde. Elle possédait néanmoins un balancier caractéristique d’Hawaii, dont le flotteur était largement arqué et relevé aux deux extrémités, ce qui entraînait une plus grande souplesse de marche qu’avec un flotteur droit.
« Le capitaine Cook rend une justice méritée au balancier des îles Hawaï, où l’on a compris qu’en lui donnant une courbure assez prononcée on établissait une espèce de compensation dans ses effets, puisque, n’enfonçant dans l’eau ou ne sortant que progressivement, il ne pèse ni ne résiste brusquement comme un balancier droit ; c’est aussi le seul pays où cet effet ait été un peu augmenté en faisant le balancier étroit au lieu de le faire rond. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)