Ce type de pirogue était en usage sur la côte de la péninsule de Manokwari, ou « Terre des Papous », à l’extrême nord-est de la Nouvelle-Guinée. Le balancier double et le mât tripode sont des caractères d’origine indonésienne et témoignent d’influences en provenance des archipels voisins des Moluques. Le symbolisme précis du décor de proue, qui représente des têtes, n’est pas élucidé. Il est peut-être à relier aux pratiques complexes entourant la « chasse aux têtes », qui faisait partie intégrante des rapports inter-tribaux dans la région.
« […] son avant est orné de planches très minces, grossièrement sculptées à jour et supportant des têtes de papous ornées de plumes ; la voile est accrochée à l’un des mâts au lieu d’être hissée avec une corde. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)
Ce type de pirogue était en usage sur la côte de la péninsule de Manokwari, ou « Terre des Papous », à l’extrême nord-est de la Nouvelle-Guinée. Le balancier double et le mât tripode sont des caractères d’origine indonésienne et témoignent d’influences en provenance des archipels voisins des Moluques. Le symbolisme précis du décor de proue, qui représente des têtes, n’est pas élucidé. Il est peut-être à relier aux pratiques complexes entourant la « chasse aux têtes », qui faisait partie intégrante des rapports inter-tribaux dans la région.
« […] son avant est orné de planches très minces, grossièrement sculptées à jour et supportant des têtes de papous ornées de plumes ; la voile est accrochée à l’un des mâts au lieu d’être hissée avec une corde. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)