Baleinière du Rio de La Plata (Argentine) Baleinière du Rio de La Plata (Argentine)

Ces petits bateaux de charge de conception européenne étaient construits à clin et tenaient très bien la mer. Grâce à leur faible tirant d’eau, ils transportaient sur le Rio de la Plata et ses affluents les marchandises légères comme les cuirs et les suifs.

« Les baleinières de la Plata sont généralement employées, dans le pays, au transport des marchandises légères, comme les cuirs, les suifs et autres produits des Saladéros : leur faible tirant d’eau leur permet de pénétrer dans les arroyos, ou affluents principaux des cours d’eau, si nombreux dans ce pays. Ces embarcations portent bien la voile, ont une belle marche vent arrière et largue, mais au plus près elles dérivent beaucoup. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Ces petits bateaux de charge de conception européenne étaient construits à clin et tenaient très bien la mer. Grâce à leur faible tirant d’eau, ils transportaient sur le Rio de la Plata et ses affluents les marchandises légères comme les cuirs et les suifs.

« Les baleinières de la Plata sont généralement employées, dans le pays, au transport des marchandises légères, comme les cuirs, les suifs et autres produits des Saladéros : leur faible tirant d’eau leur permet de pénétrer dans les arroyos, ou affluents principaux des cours d’eau, si nombreux dans ce pays. Ces embarcations portent bien la voile, ont une belle marche vent arrière et largue, mais au plus près elles dérivent beaucoup. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Balse des Intermedios (Chili) Balse des Intermedios (Chili)

Ce curieux radeau était constitué de deux outres gonflées faisant fonction de flotteurs, assemblées à un cadre en bois muni sur l’arrière d’une plate-forme pour le passager, tandis que le canotier, placé à l’avant, se servait d’une pagaie double pour manœuvrer. Très léger, il était particulièrement adapté au passage de la barre. Sur la maquette, les outres gonflées sont figurées par une structure en bois recouverte de cuir.

« […] devant les établissements appelés intermedios, […] l’on est souvent obligé d’employer un radeau nommé Balse, formé de deux longues outres en peaux […] On met une natte sur ce treillage pour asseoir le passager, tandis que le canotier, se sert d’une pagaie double, et manœuvre ce léger radeau au milieu des lames de la barre ; lorsqu’il veut l’emporter à terre, il dégonfle les outres, et le charge sur ses épaules. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Ce curieux radeau était constitué de deux outres gonflées faisant fonction de flotteurs, assemblées à un cadre en bois muni sur l’arrière d’une plate-forme pour le passager, tandis que le canotier, placé à l’avant, se servait d’une pagaie double pour manœuvrer. Très léger, il était particulièrement adapté au passage de la barre. Sur la maquette, les outres gonflées sont figurées par une structure en bois recouverte de cuir.

« […] devant les établissements appelés intermedios, […] l’on est souvent obligé d’employer un radeau nommé Balse, formé de deux longues outres en peaux […] On met une natte sur ce treillage pour asseoir le passager, tandis que le canotier, se sert d’une pagaie double, et manœuvre ce léger radeau au milieu des lames de la barre ; lorsqu’il veut l’emporter à terre, il dégonfle les outres, et le charge sur ses épaules. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Caboteur de Bahia de Todos Os Santos (Brésil) Caboteur de Bahia de Todos Os Santos (Brésil)

Particulièrement influencés par les constructions européennes ces caboteurs en usage au Brésil en étaient selon Pâris des « imitations grossières » du point de vue de la construction. Une certaine esthétique se dégageait néanmoins de leur coque peinte, ornée d’un feston décoratif ainsi que des mâts sinueux.

Particulièrement influencés par les constructions européennes ces caboteurs en usage au Brésil en étaient selon Pâris des « imitations grossières » du point de vue de la construction. Une certaine esthétique se dégageait néanmoins de leur coque peinte, ornée d’un feston décoratif ainsi que des mâts sinueux.

Jangada de Guayaquil (Equateur) Jangada de Guayaquil (Equateur)

Ces radeaux de transport, dont les plus grands mesuraient 25 à 28 mètres de long sur 7 à 9 mètres de large, naviguaient aussi bien sur les fleuves que le long du littoral. Construits en troncs de balsa supportant un plancher, ils étaient propulsés à la voile et étaient munis d’un système très particulier de direction comprenant une série de dérives nommées « gouares » installées verticalement dans les intervalles près du madrier du milieu, et enfoncées plus ou moins à l’avant ou à l’arrière selon la direction à prendre.

« On a conservé au Pérou l’usage des radeaux construits par les anciens habitants, qui sont assez bien assortis aux localités pour être encore préférés à toute autre embarcation ; on en voit toujours un grand nombre à Guayaquil, descendant la rivière et naviguant sur la côte […]. Les radeaux de Guayaquil sont en madriers d’un buis léger, appelé par les Espagnols Balsa, d’où est venu le nom de Balse ; c’est un bois grisâtre, poreux quoique d’un grain très fin, et si léger qu’un enfant en porte sans peine un tronçon […]. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Ces radeaux de transport, dont les plus grands mesuraient 25 à 28 mètres de long sur 7 à 9 mètres de large, naviguaient aussi bien sur les fleuves que le long du littoral. Construits en troncs de balsa supportant un plancher, ils étaient propulsés à la voile et étaient munis d’un système très particulier de direction comprenant une série de dérives nommées « gouares » installées verticalement dans les intervalles près du madrier du milieu, et enfoncées plus ou moins à l’avant ou à l’arrière selon la direction à prendre.

« On a conservé au Pérou l’usage des radeaux construits par les anciens habitants, qui sont assez bien assortis aux localités pour être encore préférés à toute autre embarcation ; on en voit toujours un grand nombre à Guayaquil, descendant la rivière et naviguant sur la côte […]. Les radeaux de Guayaquil sont en madriers d’un buis léger, appelé par les Espagnols Balsa, d’où est venu le nom de Balse ; c’est un bois grisâtre, poreux quoique d’un grain très fin, et si léger qu’un enfant en porte sans peine un tronçon […]. »

François-Edmond PÂRIS (1806-1893)

Canoë dit des Indiens Naas, Colombie Britannique (Canada) Canoë dit des Indiens Naas, Colombie Britannique (Canada)

Cette maquette représente une pirogue monoxyle en cèdre rouge, bateau typique des populations amérindiennes de la côte nord-ouest de l’Amérique. Utilisées en mer pour le transport, la guerre et la pêche, ces pirogues comportaient un décor peint ou sculpté représentant le ou les animaux emblématiques du groupe concerné. L’attribution ancienne de cette maquette aux Indiens « Naas », ethnie qui n’existe pas, pourrait être une référence à la région de la rivière Nass (Colombie Britannique), où vivent les peuples Nisga’a et Tsimshian.

Cette maquette représente une pirogue monoxyle en cèdre rouge, bateau typique des populations amérindiennes de la côte nord-ouest de l’Amérique. Utilisées en mer pour le transport, la guerre et la pêche, ces pirogues comportaient un décor peint ou sculpté représentant le ou les animaux emblématiques du groupe concerné. L’attribution ancienne de cette maquette aux Indiens « Naas », ethnie qui n’existe pas, pourrait être une référence à la région de la rivière Nass (Colombie Britannique), où vivent les peuples Nisga’a et Tsimshian.

Umiak du Groenland Umiak du Groenland

Cette maquette d’umiak reproduit fidèlement les caractéristiques architecturales de ces bateaux destinés à l’origine à la chasse à la baleine, devenus par la suite des bateaux de transport des familles inuits lors des migrations estivales. La voile carrée pouvait être occasionnellement utilisée aux allures portantes, mais le mode de propulsion habituel demeurait la rame. En règle générale, la nage se pratiquait en couple (deux femmes par banc) sauf pour le premier banc de l’avant (une femme ramant en pointe). La direction de l’umiak était assurée par un homme âgé à l’aide d’un aviron de gouverne.

Cette maquette d’umiak reproduit fidèlement les caractéristiques architecturales de ces bateaux destinés à l’origine à la chasse à la baleine, devenus par la suite des bateaux de transport des familles inuits lors des migrations estivales. La voile carrée pouvait être occasionnellement utilisée aux allures portantes, mais le mode de propulsion habituel demeurait la rame. En règle générale, la nage se pratiquait en couple (deux femmes par banc) sauf pour le premier banc de l’avant (une femme ramant en pointe). La direction de l’umiak était assurée par un homme âgé à l’aide d’un aviron de gouverne.