Les masula ont des formes élevées sur l’eau, et naviguent assez mal, mais elles sont parfaitement adaptées à leur environnement. Du fait de la grande souplesse de leurs assemblages cousus en fibre de coco, elles peuvent passer la barre sans dommage. De plus, leur fond plat permet un échouage facile. À l’époque de Pâris, en l’absence de port, les masula transportaient les passagers à terre depuis les navires stationnés au large. Les pêcheurs les utilisent encore de nos jours pour la pêche à la seine.
« Il faut qu’elle soit légère pour être aisément soulevée et pouvoir monter aisément sur la crête des lames les plus vives ; haute pour que l’eau y embarque moins ; plate, afin de ne pas chavirer lorsque la mer se retire et l’abandonne sur la plage ; enfin très élastique pour ne pas être brisée par les chocs violents qu’elle éprouve, et dont un seul démembrerait un canot européen. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)
Les masula ont des formes élevées sur l’eau, et naviguent assez mal, mais elles sont parfaitement adaptées à leur environnement. Du fait de la grande souplesse de leurs assemblages cousus en fibre de coco, elles peuvent passer la barre sans dommage. De plus, leur fond plat permet un échouage facile. À l’époque de Pâris, en l’absence de port, les masula transportaient les passagers à terre depuis les navires stationnés au large. Les pêcheurs les utilisent encore de nos jours pour la pêche à la seine.
« Il faut qu’elle soit légère pour être aisément soulevée et pouvoir monter aisément sur la crête des lames les plus vives ; haute pour que l’eau y embarque moins ; plate, afin de ne pas chavirer lorsque la mer se retire et l’abandonne sur la plage ; enfin très élastique pour ne pas être brisée par les chocs violents qu’elle éprouve, et dont un seul démembrerait un canot européen. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)