Ces radeaux de transport, dont les plus grands mesuraient 25 à 28 mètres de long sur 7 à 9 mètres de large, naviguaient aussi bien sur les fleuves que le long du littoral. Construits en troncs de balsa supportant un plancher, ils étaient propulsés à la voile et étaient munis d’un système très particulier de direction comprenant une série de dérives nommées « gouares » installées verticalement dans les intervalles près du madrier du milieu, et enfoncées plus ou moins à l’avant ou à l’arrière selon la direction à prendre.
« On a conservé au Pérou l’usage des radeaux construits par les anciens habitants, qui sont assez bien assortis aux localités pour être encore préférés à toute autre embarcation ; on en voit toujours un grand nombre à Guayaquil, descendant la rivière et naviguant sur la côte […]. Les radeaux de Guayaquil sont en madriers d’un buis léger, appelé par les Espagnols Balsa, d’où est venu le nom de Balse ; c’est un bois grisâtre, poreux quoique d’un grain très fin, et si léger qu’un enfant en porte sans peine un tronçon […]. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)
Ces radeaux de transport, dont les plus grands mesuraient 25 à 28 mètres de long sur 7 à 9 mètres de large, naviguaient aussi bien sur les fleuves que le long du littoral. Construits en troncs de balsa supportant un plancher, ils étaient propulsés à la voile et étaient munis d’un système très particulier de direction comprenant une série de dérives nommées « gouares » installées verticalement dans les intervalles près du madrier du milieu, et enfoncées plus ou moins à l’avant ou à l’arrière selon la direction à prendre.
« On a conservé au Pérou l’usage des radeaux construits par les anciens habitants, qui sont assez bien assortis aux localités pour être encore préférés à toute autre embarcation ; on en voit toujours un grand nombre à Guayaquil, descendant la rivière et naviguant sur la côte […]. Les radeaux de Guayaquil sont en madriers d’un buis léger, appelé par les Espagnols Balsa, d’où est venu le nom de Balse ; c’est un bois grisâtre, poreux quoique d’un grain très fin, et si léger qu’un enfant en porte sans peine un tronçon […]. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)