Ce curieux radeau était constitué de deux outres gonflées faisant fonction de flotteurs, assemblées à un cadre en bois muni sur l’arrière d’une plate-forme pour le passager, tandis que le canotier, placé à l’avant, se servait d’une pagaie double pour manœuvrer. Très léger, il était particulièrement adapté au passage de la barre. Sur la maquette, les outres gonflées sont figurées par une structure en bois recouverte de cuir.
« […] devant les établissements appelés intermedios, […] l’on est souvent obligé d’employer un radeau nommé Balse, formé de deux longues outres en peaux […] On met une natte sur ce treillage pour asseoir le passager, tandis que le canotier, se sert d’une pagaie double, et manœuvre ce léger radeau au milieu des lames de la barre ; lorsqu’il veut l’emporter à terre, il dégonfle les outres, et le charge sur ses épaules. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)
Ce curieux radeau était constitué de deux outres gonflées faisant fonction de flotteurs, assemblées à un cadre en bois muni sur l’arrière d’une plate-forme pour le passager, tandis que le canotier, placé à l’avant, se servait d’une pagaie double pour manœuvrer. Très léger, il était particulièrement adapté au passage de la barre. Sur la maquette, les outres gonflées sont figurées par une structure en bois recouverte de cuir.
« […] devant les établissements appelés intermedios, […] l’on est souvent obligé d’employer un radeau nommé Balse, formé de deux longues outres en peaux […] On met une natte sur ce treillage pour asseoir le passager, tandis que le canotier, se sert d’une pagaie double, et manœuvre ce léger radeau au milieu des lames de la barre ; lorsqu’il veut l’emporter à terre, il dégonfle les outres, et le charge sur ses épaules. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)