Balancier

Ensemble des pièces de bois que l’on fixe en dehors d’une pirogue pour l’empêcher de chavirer.

Gréement

Ensemble des mâts, voiles et cordages nécessaires à la manœuvre des navires à voile.

Monoxyle

Qualifie une embarcation faite d’une seule pièce de bois creusée dans un tronc d’arbre.

Poupe

Partie arrière du navire.

Gouvernail

Appareil mobile placé à l’arrière d’un navire, destiné à la manœuvre et à la conduite.

Carène

Flancs du navire, de la quille à la ligne de flottaison.

Roof

Petit logement généralement situé à l’arrière du pont supérieur d’un bateau.

Taret

Mollusque marin, au corps vermiforme, qui creuse des galeries dans les bois immergés.

Proue

Partie avant du navire.

Bordage

Ensemble des planches constituant la coque extérieure du navire.

Boutre

Terme générique utilisé par les Occidentaux pour désigner les navires de commerce en bois en usage dans l’océan Indien entre les ports d’Arabie, d’Inde et d’Afrique de l’Est jusqu’à la fin du XXe siècle.

Etrave

Pièce de bois à l’avant du navire qui prolonge la quille.

Cabotage

Navigation à vue le long des côtes, désigne aussi toute navigation dans une zone connue.

Quille

Pièce de charpente située dans la partie basse de la coque, prolongée à l’avant par l’étrave et à l’arrière par l’étambot.

Bordé à clin

Planches recouvertes partiellement comme les tuiles d’un toit. Elles forment le revêtement extérieur d’une embarcation.

Tirant d’eau

Mesure de l’immersion d’un navire, c’est-à-dire la distance qui sépare la ligne de flottaison du niveau inférieur de la quille. Le tirant d’eau varie avec la charge.

Caboteur

Bateau servant au cabotage, c’est-à-dire à la navigation à vue le long des côtes.

Foc

Voile triangulaire placée à l’avant d’un navire.

Hunier

Voile carrée hissée sur le mât de hune, au-dessus des basses voiles. Le mât de hune est situé immédiatement au-dessus de la hune, la plate-forme servant à effectuer les manœuvres hautes.

Voile latine

Voile triangulaire fixée sur une antenne transversale suspendue au mât.

Tonnage

Poids maximal qu’un navire peut transporter.

Gréement latin

Voile triangulaire fixée sur une antenne transversale suspendue au mât.

Circumnavigation

Voyage maritime autour d’un continent ou de la Terre.

Voile au tiers

Voile en forme de quadrilatère dont le bord supérieur est tenu par une longue pièce en bois ou vergue, suspendue au mât environ au tiers de sa longueur.

Voile houari

Voile de forme triangulaire hissée sur une longue pièce de bois ou vergue, qui glisse parallèlement au mât.

Bordé

Planche servant à constituer la coque extérieure du navire.

Voile aurique

Voile, dans l’axe du navire, de forme quadrangulaire non symétrique.

Bordé à franc-bord

Planches disposées bord contre bord. Elles forment le revêtement extérieur d’une embarcation.

Pirogue Kotoko sur le lac Tchad

Pirogue Kotoko sur le lac Tchad

Afrique Pirogue Bateau de pêche Bateau de transport

Une belle illustration de l’architecture monoxyle assemblée est offerte par les embarcations du bas Chari et du lac Tchad. Ces grandes barques à fond plat, de plus de 12 mètres de long pour certaines, sont caractérisées par une proue très élancée et une poupe en seuil massif. Ces embarcations avaient conservé, jusqu’à la fin du siècle dernier, une structure monoxyle-assemblée dont les éléments étaient réunis par des ligatures de fibres végétales, et dont les joints étaient rendus étanches par des bourrelets d’étoupe végétale. Ces bateaux étaient utilisés tant pour le transport que pour la pêche.

Une belle illustration de l’architecture monoxyle assemblée est offerte par les embarcations du bas Chari et du lac Tchad. Ces grandes barques à fond plat, de plus de 12 mètres de long pour certaines, sont caractérisées par une proue très élancée et une poupe en seuil massif. Ces embarcations avaient conservé, jusqu’à la fin du siècle dernier, une structure monoxyle-assemblée dont les éléments étaient réunis par des ligatures de fibres végétales, et dont les joints étaient rendus étanches par des bourrelets d’étoupe végétale. Ces bateaux étaient utilisés tant pour le transport que pour la pêche.

Pour des raisons diverses d’ordre principalement environnemental – déforestation en particulier –, l’architecture monoxyle n’a pas toujours permis de répondre aux besoins des populations en moyens de transport par eau. Celles-ci ont été forcées, selon des chronologies variant suivant les zones du continent africain considérées, à dépasser, en quelque sorte, la « géométrie naturelle » du tronc en segmentant le volume initial d’un ou de plusieurs arbres en pièces sculptées selon la pure technique monoxyle.