Hormis les grands boutres transocéaniques, Pâris a documenté à Mascate une autre catégorie de bateaux arabes : les badan. Essentiellement destinés à la pêche – parfois au transport pour les plus grands d’entre eux -, de dimensions modestes, n’excédant pas une quinzaine de mètres de long, les badan étaient construits dans les chantiers des côtes omanaises, à Sur, Matrah, ou sur l’île de Masirah. Le badan seyad essentiellement mû à l’aviron est plus petit que le badan safar, il est utilisé pour pêcher au filet.
« Les Béden-Seyads sont très volages, et la moindre brise les faits incliner : aussi ne s’éloignent-ils pas de la terre et se servent rarement de la voile. Ils sont en très grand nombre sur la rade de Mascate, où ils se réunissent par bandes pour tirer de grands filets. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)
Hormis les grands boutres transocéaniques, Pâris a documenté à Mascate une autre catégorie de bateaux arabes : les badan. Essentiellement destinés à la pêche – parfois au transport pour les plus grands d’entre eux -, de dimensions modestes, n’excédant pas une quinzaine de mètres de long, les badan étaient construits dans les chantiers des côtes omanaises, à Sur, Matrah, ou sur l’île de Masirah. Le badan seyad essentiellement mû à l’aviron est plus petit que le badan safar, il est utilisé pour pêcher au filet.
« Les Béden-Seyads sont très volages, et la moindre brise les faits incliner : aussi ne s’éloignent-ils pas de la terre et se servent rarement de la voile. Ils sont en très grand nombre sur la rade de Mascate, où ils se réunissent par bandes pour tirer de grands filets. »
François-Edmond PÂRIS (1806-1893)