Bateau-panier de Tourane Bateau-panier de Tourane

La carène de ces bateaux, du canot au voilier, est réalisée au moyen de lanières de rotin tressées. Ils peuvent s’échouer sur le sable sans altération de la coque ; la carène en rotin est remplacée au rythme de sa rapide détérioration. Les bateaux-paniers vietnamiens témoignent ainsi d’une parfaite adaptation des hommes à leur milieu naturel.

La carène de ces bateaux, du canot au voilier, est réalisée au moyen de lanières de rotin tressées. Ils peuvent s’échouer sur le sable sans altération de la coque ; la carène en rotin est remplacée au rythme de sa rapide détérioration. Les bateaux-paniers vietnamiens témoignent ainsi d’une parfaite adaptation des hommes à leur milieu naturel.

Caboteur du golfe du Tonkin Caboteur du golfe du Tonkin

Ce modeste caboteur porte une extraordinaire voile lattée, qui témoigne d’une influence chinoise atténuée toutefois par la forme arrondie de la voile vers l’arrière, trait proprement vietnamien. En outre, à la différence des jonques chinoises, ces bateaux du nord du Vietnam ne sont jamais peints.

Ce modeste caboteur porte une extraordinaire voile lattée, qui témoigne d’une influence chinoise atténuée toutefois par la forme arrondie de la voile vers l’arrière, trait proprement vietnamien. En outre, à la différence des jonques chinoises, ces bateaux du nord du Vietnam ne sont jamais peints.

Ghe Bau (ou Gay Bao), bateau annamite Ghe Bau (ou Gay Bao), bateau annamite

Ce caboteur de 15 à 20 m de long qui transporte de fortes cargaisons se signale par son gréement à voiles houari. Ces voiles, de forme triangulaire, sont hissées sur une longue pièce de bois ou vergue, qui glisse parallèlement au mât. Les ghe bau assurent les liaisons commerciales avec les ports de la capitale impériale Huê.

Ce caboteur de 15 à 20 m de long qui transporte de fortes cargaisons se signale par son gréement à voiles houari. Ces voiles, de forme triangulaire, sont hissées sur une longue pièce de bois ou vergue, qui glisse parallèlement au mât. Les ghe bau assurent les liaisons commerciales avec les ports de la capitale impériale Huê.

Ghé You (ou Gay Yew) Ghé You (ou Gay Yew)

Le Ghé-You est un voilier de pêche à fond plat, gréé de deux voiles au tiers. A ces voiles principales de propulsion s’en ajoutent d’autres : une sur l’arrière et une autre entre les deux voiles majeures. Ces voiles secondaires sont établies lorsque le bâtiment est en pêche. Le filet est alors amarré à de longs bambous disposés en proue et en poupe, et le long des bords du voilier.

Le Ghé-You est un voilier de pêche à fond plat, gréé de deux voiles au tiers. A ces voiles principales de propulsion s’en ajoutent d’autres : une sur l’arrière et une autre entre les deux voiles majeures. Ces voiles secondaires sont établies lorsque le bâtiment est en pêche. Le filet est alors amarré à de longs bambous disposés en proue et en poupe, et le long des bords du voilier.

Pirogue du Laos Pirogue du Laos

Ces bateaux de transport circulent sur le lac Tonlé Sap et sur le Mékong. Le corps de la pirogue est fait d’un seul tronc d’arbre ; pour assurer son équilibre, de longs bambous sont suspendus de chaque côté de la barque. Une petite passerelle, appelée soufflage, assez large pour qu’y circule un homme, fait le tour du bateau.

Ces bateaux de transport circulent sur le lac Tonlé Sap et sur le Mékong. Le corps de la pirogue est fait d’un seul tronc d’arbre ; pour assurer son équilibre, de longs bambous sont suspendus de chaque côté de la barque. Une petite passerelle, appelée soufflage, assez large pour qu’y circule un homme, fait le tour du bateau.

Radeau du Mékong Radeau du Mékong

Au XIXe siècle, des radeliers construisent des radeaux de bambou - matériau très abondant sur les rives du Mékong – dont ils vont ensuite vendre le contenu à Saïgon. Tous les matériaux ayant servi à la construction et à la conduite du radeau sont commercialisables. On les utilise à la fabrication de paniers, de corbeilles, de tamis à riz, d’engins de pêche de toutes sortes.

Au XIXe siècle, des radeliers construisent des radeaux de bambou - matériau très abondant sur les rives du Mékong – dont ils vont ensuite vendre le contenu à Saïgon. Tous les matériaux ayant servi à la construction et à la conduite du radeau sont commercialisables. On les utilise à la fabrication de paniers, de corbeilles, de tamis à riz, d’engins de pêche de toutes sortes.

Sampan de la rivière de Saïgon Sampan de la rivière de Saïgon

Ces bateaux sont découpés dans de grands troncs d’arbres, généralement de teck, creusés et ouverts au feu, puis maintenus écartés par des barrots. Leur coque est ensuite élargie par l’adjonction de planches. Souvent qualifiés de « sampans » par les Européens, ils se pressent par centaines dans l’arroyo de Saïgon. Ce port fluvial s’étend sur 12 kilomètres jusqu’à Cholon ; au XIXe siècle il accueille principalement les commerçants chinois qui monopolisent le commerce du riz.

Ces bateaux sont découpés dans de grands troncs d’arbres, généralement de teck, creusés et ouverts au feu, puis maintenus écartés par des barrots. Leur coque est ensuite élargie par l’adjonction de planches. Souvent qualifiés de « sampans » par les Européens, ils se pressent par centaines dans l’arroyo de Saïgon. Ce port fluvial s’étend sur 12 kilomètres jusqu’à Cholon ; au XIXe siècle il accueille principalement les commerçants chinois qui monopolisent le commerce du riz.